Gyroroue : le monocycle dans sa version électrique

Connue également sous le nom de mono-roue ou encore monowheel, la gyroroue est un engin électrique individuel pensé pour les déplacements en milieu urbain. De son appellation, le dispositif se compose d’une seule roue avec, notamment, des petites plateformes sur les côtés permettant de poser les pieds. Que ce soit pour du simple loisir ou pour un usage professionnel, cet appareil innovant ne vous décevra pas.

Une invention de deux designers français

La date de création de la gyroroue remonte en 2005. Ce sont Janick et Marc Simeray, designers français, qui ont eu l’idée de créer cet engin de déplacement de dernière génération. L’invention n’a été proposée sur le marché qu’à partir de l’année 2011. Disposant des droits d’exploitation du brevet, c’est la société américaine Inventis qui s’est chargée de la commercialisation sous la marque SoloWheel. C’est seulement après que les sociétés concurrentes se sont mises à créer leurs propres modèles.

Un dérivé du gyropode

La technologie utilisée par la gyroroue est la même que celle intégrée au Gyropode. Ce système a été mis au point dans les années 2000 par une équipe de professionnels, composée notamment de designers et d’ingénieurs : G. Michael Guay, Robert Duggan, Susan Dastous et Dean Kamen. La gyroroue et la gyropode fonctionnent selon la technique gyroscopique. Elles sont, toutes les deux, dotées d’un système d’auto-équilibrage. La seule différence c’est que la dernière utilise deux roues en plus du guidon.

Qu’en est-il de la législation ?

La question concernant la réglementation se pose automatiquement lorsqu’on parle de nouveaux modes de transport. Tout d’abord, il faut mentionner que les mono-roues sont soumises à la même obligation d’assurance civile que les voitures et les motos. Celle-ci couvre les dommages que le conducteur peut causer aux tiers. Le tarif de responsabilité civile gyroroue est assez accessible : 3,3 euros, sur le site de Luko par exemple. Comme pour les autres nouveaux engins électriques, il n’existe pas encore d’obligation légale à porter un casque pour se déplacer en monowheel.